UN LIEU À SOI

Un lieu à soi, c’est l’espace mental de liberté et de création qu’elles se sont approprié.

En 1929, Virginia Woolf publie Un lieu à soi, un des plus importants manifestes féministes dans l’Angleterre des suffragettes. Elle y décrit un espace mental, temporel, concret, un espace de liberté que les femmes cherchent à s’octroyer pour créer, elles qui demeurent encore en état de minorité face aux hommes en ce début de 20e siècle.

Deux compositrices anglaises, Rebecca Clarke (1886-1979)et Ethel Smyth (1858-1944) semblent s’être approprié cet espace de création.

Aussi éblouissantes et virtuoses que soient leurs compositions, elles sont encore méconnues du grand public, quand celles de Franck Bridge et Benjamin Britten trouvent une place plus confortable dans les livres d’histoire. Le concert observe à partir du 17e siècle l’émancipation progressive de la création féminine.

PROGRAMME

Boyle, Smyth, Clarke, Dering, Tate, Purcell, Bridge, Britten, Frances-Hoad

DISTRIBUTION

ActeSix
Maïlys de Villoutreys : soprano
Anaïs Bertrand : mezzo-soprano
Julie Dessaint : viole de gambe
Hélène Desaint : alto
Adam Laloum et Alexis Gournel : piano
Ronan Khalil : virginal
Samuel Hengebaert : viola da spalla et direction artistique