Ciné-débat Cinquantenaire de la guerre du Liban : Quelle(s) mémoire(s) ?

Programme de la journée :

11h00 - 17h00 : Projections de films emblématiques du cinéma libanais

Petites Guerres (Horoub Saghira) de Maroun Bagdadi (fiction, 1982, 108’)
Ce film dépeint la vie de trois personnages issus de milieux différents, confrontés aux horreurs de la guerre civile à Beyrouth.

Le Liban dans la tourmente de Jocelyne Saab (documentaire, 1975, 75’)
Documentaire offrant une perspective sur les débuts du conflit, il capture les bouleversements sociaux et politiques du Liban au milieu des années 1970.

Al-Sheikha, Le Gang de la liberté de Leyla Assaf-Tengroth (fiction, 1995, 87’)
Fiction inspirée d’une histoire vraie, racontant le parcours d’une jeune fille à la tête d’une bande criminelle, tentant avec son groupe d’échapper aux réalités oppressantes de la guerre du Liban.

Maabar de Anthony Tawil & Cédric Kayem (Audiofilm, 2025, 35’)
Audiofilm en avant-première offrant une immersion sensorielle dans les histoires de migration et de transformation au Liban, recueillant des témoignages personnels pour préserver la mémoire de la guerre civile et donner une voix aux générations qui l'ont vécue.

17h00 - 19h00 : Table ronde – Mémoire(s) de guerre dans le cinéma libanais
Discussion sur la manière dont le cinéma libanais aborde la mémoire des conflits
avec la participation de :

• Ziad Majed : Politologue et professeur, spécialiste du Liban et du Moyen-Orient.
• Leyla Assaf-Tengroth : Réalisatrice du film Le Gang de la liberté.
• Anthony Tawil : Cinéaste et co-réalisateur de Maabar.
• Lola Maupas : Journaliste à L'Orient-Le Jour, modératrice de la table ronde.

20h00 - 00h00 : Clôture musicale

La musicienne libanaise Aya El Dika et la chanteuse syrienne Samara interpréteront des chants traditionnels arabes, mêlant oud et voix pour célébrer la résistance, l’amour et la nostalgie portés par les femmes à travers les décennies.

La journée se conclura avec un set de DJ Ali Chamas, fusionnant musique arabe indie et créativité contemporaine.

Restauration : Possibilité de se restaurer sur place.

_____________
Informations supplémentaires :
Tout au long de la journée, une vente de pâtisseries sera organisée au profit du Festival du Film Libanais de France.
Des affiches et des articles dérivés seront également disponibles à la vente, permettant aux participants de soutenir le projet et de repartir avec des souvenirs de l'événement.